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Un jeune homme immature
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Un jeune homme immature
25 septembre 2008

Stan et les filles

Ils sont tous en ville chez le vieux type. Son esprit est encore rongé par les regrets. Il est tout seul dans la chambre, allongé sur les draps fraichements changés par la femme de chambre. Stan tente vaguement de poursuivre un fichu bouquin entamé il y a une semaine. Il survole les mots sans en comprendre le sens, tournant machinalement les pages. Il ne peut s'empêcher de penser à ces filles croisées hier soir au Club. De belles allemandes, blondes, fraiches, jeunes, pleines de vie. Il devinaient leurs formes arrondies sous leurs robes légères.
Pourquoi est-il si réservé lorsqu'il s'agit d'aborder une jolie fille? Il les observe d'un oeil gourmand. Parfois il parvient à retenir leur attention. S'engage alors un étrange instant d'échange. Il plonge son regard dans leurs jolis yeux. Quelques secondes passent, quelques minutes. Son coeur se met à battre plus vite. Puis il gâche tout. il finit toujours par détourner la tête. Comme un lâche. Si seulement il osait aller vers elles. Il engagerait tout naturellement la conversation.
"Vos jambes sont magnifiques. Et votre sourire... si insouciant. Vous me faîtes penser a une actrice Hollywoodienne des fifties. Si si je vous assure. Vous voyez, genre Barbara Rush? Venez je vous offre un verre. S'il vous plait dites oui, ca me ferait tellement plaisir."
Ca semble si simple.

Stan ferme son bouquin et allume la TV. Stan parcourt le panel des chaines du cable en zappant nerveusement. Il tombe sur les Simpsons. Les voix allemande de Bart et Homer l'amusent quelque temps. Stan zappe. MTV diffuse un documentaire sur Madonna. Il fantasme un moment sur la plastique de la jeune Pin-Up, s'étonnant de la longueur de sa carrière. La voix-off germanique l'agace rapidement. Ses yeux sont attirés par des sous-titre auxquels il ne comprend rien. Stan zappe. Eurosport transmet les J.O. de Pékin. Stan est stupéfié. Comment font ces types qui soulèvent des masses colossales d'altères? Il reste ébahit face aux superbes filles virevoltant avec souplesse sur des poutres ou des barres fixes. Ces minettes sont si jeunes. Sa vision se brouille, une boulle vient se coincer dans son ventre. La voix du commentateur allemand résonne dans la tête de Stan.
Ca y est, il se remet a penser aux filles. Stan se crispe. Il sert ses mains dans les draps. Sa pulsion cardiaque s'accélère. Ses molets se contractent La chaleur lui monte a la tête. Un sentiment de tristesse transperce soudain Stan, et des fourmis rebondissent dans ses pieds. Il saute du lit, éteint le poste de TV et se déshabille.

La douche chaude lui fait un bien fou. L'eau dégouline le long de son corps. La puissance du jet lui masse la nuque, les épaules, les cuisses. Stan s'étale dans la baignoire et se masturbe énergiquement en s'agrippant au rideau. La vapeur a envahit la salle de bain. Il sort de la douche en veillant à ne pas glisser sur le carrelage, puis il se ballade à poil dans la chambre d'hôtel. Stan se masturbe à nouveau à la fenêtre en contemplant une jeune allemande qui promène son chien.
Apres avoir jouit en s'accrochant au rideau, il croise son reflet dans la grande fenetre. En voyant sa posture, il rougit. La porte de sa chambre est restée ouverte. Quelqu'un aurait pu entrer et le trouver à poil, accroupi sur la moquette en train de s'astiquer comme un loser. "Merde, je suis vraiment un pauvre type." Soudain Stan remarque l'immeuble d'en face. Au dernier étage, une femme en culotte passe l'aspirateur dans son salon. Elle doit avoir dans les 50 ans mais semble bien conservée. Son tee-shirt laisse apparaître la forme de ses seins emcore bien fermes. Son coeur s'arrête un instant quand Stan pose son regard sur un type coiffé d'une casquette New York qui grille sa cigarette, accoudé au balcon de l'appartement voisin. Le type se marre en faisant un signe de la main à Stan.

Il tire le rideau et plonge sur le pieux en enfoncant sa tête dans l'oreiller. Stan hurle. Une fois defoulé il s'habille en pensant au type d'en face. Est-ce qu'il a tout vu? D'un geste de la main il chasse ses mauvaises pensées et se relève. Il sort une bière de son sac, la décapsule et s'allume une clope. "Et puis merde j'en ai rien a foutre." Il arpente la piece nerveusement et décide d'ouvrir le rideau. ll s'accoude au balcon et fume tranquilement sa clope en regardant la voisine aui passe le plumeau sur ses meubles. "Nice day isn't it"il lance au type a la casquette. Stan va se décapsuler une autre bière et allume la TV. MTV diffuse un clip des Rapture. Il se met à chanter en dansant sur le lit. Stan ouvre son bouquin, le referme aussitot et le balance de l'autre côté de la piece. Stan est à présent surexcité.
Son portable se met a sonner. C'est Jim qui lui demande ce qu'il reste foutre. "J'arrive tout de suite, je prenais une douche." Les autres sont tous chez le vieux type, ancien chef des pompiers de la ville. Il ont commencé a se bourrer la gueule. Le type a une énorme propriété avec piscine, terrain de golf, terrain de tennis, majordome,etc... Mais le mieux, c'est qu'il leur file des fûts de bières et de la liqueur à volonté. Il leur paye même des filles. En retour, ils lui jouent quelques morceaux. Ce bourgeois est fan de Rockabilly et de gonzesses.

Stan danse encore un moment en ecoutant Gang of Four, s'enfile une fiole de Schnapps et passe une veste. Il éteint la TV. Stan embarque son portefeuille et ferme la chambre. Il arrive en bas en descendant l'escalier quatre à quatre. Il fait beau. Stan se met à courir le nez en l'air. Il y a peu de circulation alors il reste au milieu de la route. Il se met a suivre une fille. Il fixe son joli cul qui remue juste devant lui. On voit sa petite culotte noire sous sa jupe. Elle ne porte pas de soutien-gorge.

Stan a envie de la prendre par la taille et de marcher à ses côtés. Au lieu de ça, il la double en pressant le pas. Stan se retourne. Elle lui sourrit. Elle est vraiment charmante. Stan lui rend un sourire niais et se met à courir comme un débile.

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Commentaires
C
jim et stan, avec le big bite ! c'est rigolo<br /> merci pour ce que tu me dis bill, sur la "prestation"<br /> mais moi aussi j'étais content de la faire et aussi de te voir, voir un gars comme toi <br /> et effectivement c'est bien dommage pour la scène ouverte, le prochain faut réclamer scène ouverte mais pendant la journée, en plein milieu des prestations, que ça booste un peu l'athmosphère "poétique", bien mais en dehors du vivant trop souvent. Il faut pas oublier de vivre<br /> il faut pas oublier de respirer<br /> facile à dire<br /> John se dit ça<br /> range sa bibite dans son slip referme sa braguette se dit qu'il bandera sans doute un autre jour<br /> "un autre jour viendra où je banderait comme la barre d'immeuble en face, enfin (rectifie-t-il) comme la tower, et j'aurais mes deux twins à côté !" se réconforte Big Bill dans son fauteuil en forme de chatte velue (attention de pas tomber dans le trou de la chatte en forme de fauteuil Laurel! yeah man ! vive Homerrr heil homerrr simpson !!!
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